À travers le décor, je trouve le moyen de raconter une histoire sans mots. J'aime créer des liens, des fils imaginaires entre les images.
Elles paraissent plus vivantes, moins figées parce qu'on peut imaginer tout ce qu'on veut entre elles. Cet entre deux fait penser, fantasmer, inventer.
Faire des associations de même séries d'images permet tout ça. Une femme sourit timidement, néanmoins chez sa voisine de droite, le sourire s'est absenté.
émotion en duel. mais que s'est-il passé entre ces deux prises?
Les grains de sable tombent sur le sol. Il est encore humide. Il sent l'eau de mer. Le soleil ne le réchauffera pas parce qu'il est déjà trop bas.
Alors, il passera la nuit dehors. Il deviendra le symbole de ma présence.
Peut-être lorsque tu passeras devant ma fenêtre, tu sentiras mon odeur.
Peut-être que tu frapperas à ma porte.
Peut-être que ça ne me réveillera pas et que cela restera notre dernier duo.
Le décor est un élément narratif très présent dans mon processus créatif.
J’aime lorsque les objets parlent, la lumière, le rideau ou les livres.
Inertes, statiques, fixes, les objets communiquent une certaine ambiance.
L'équilibre est a réinventer. Le déséquilibre peut-être stable et agréable. L'étage, le niveau, l'échelon ne compte pas pour le corps. Regardez, comme il s'adapte à l'obstacle, à la différence, à une certaine forme de malformation présente dans nos vies respectives.
Réveil à Télégraphe avec un soleil tiède mais scintillant. Couverture froissée. Les rayons font naître des ombres chinoises sur elle. Un peu en bas, un peu en haut.
Réveil à Télégraphe au dernier étage, 2020
Louise a vingt deux ans et ce petit garçon semble en avoir cinq. Pourtant, le jeu est toujours au centre de leurs joies.